La Vie pour moteur...

J'ai envie de vous parler. J'ai envie d'écrire un article.

Je ne sais pas trop sur quoi j'ai pensé à plein de sujets... A beaucoup beaucoup de sujets... Mais j'arrive à rien dégager du marasme ambulant qu'est le monde.

Tout part d'une envie. Simplement.

Pas le genre d'envie... passionnelle, pas une impulsion... Vous savez, le genre d'envie qui vous martèle le cerveau pendant des jours, le genre d'envie qui revient sans cesse... Le genre d'envie qui vous fait fondre en larmes irrégulièrement mais souvent, trop souvent.

Alors du coup, tous mes sujets je les réserve pour plus tard, parce qu'il y a une base à instaurer. La base, c'est l'humain.

Je vais vous parler de moi. (Désolé aux égocentriques). La base, c'est cette envie.

Il y a environ un an, on a décrété avec mon cousin que j'étais un "Misanthrope Humaniste" (on ne savait décidément pas le sens exact de ces mots). Malgré tout, l'important était ce qu'on pensait de ces mots : "J'aime l'homme, mais je déteste ce que les gens font de l'homme".

Boom, ça m'a galvanisé pour un an, avec d'autres slogans que j'ai pu sortir fièrement du type : "On a tous le pouvoir, d'être humain". (Avec en fond des photos de super-héros, la classe non?).

Maintenant, l'envie me prend souvent, cette envie pleurante. Je ne veux pas jouer au martyr, mais je n'y peux rien. Ça me prend.

Je regarde un film, je pleure.

J'écoute une musique, je pleure.

Je vois les conversations vaines et haineuses des gens, je pleure.

Je fais un câlin à ma copine, on parle du monde, je pleure.

J'en ai longtemps eu presque honte mais : Je pleure!

Parfois de bonheur, à voir que quelqu'un s'est révélé être un homme! Parfois de malheur, à voir l'homme s’entre-déchirer comme une bête belliqueuse...

Avant pour moi, m'apitoyant, croyant comme tout le monde "être le seul", et il faut comprendre : "PUTAIN MAIS J'SUIS VRAIMENT LE SEUL ETRE HUMAIN QUI VIT ENCORE SUR CETTE TERRE?!"

Maintenant, c'est fini, je pleure pour ceux qui sont perdus, mais je pleure pour qu'ils retrouvent leurs chemins, mes larmes laissées comme les cailloux du Petit Poucet.

Vous n'êtes pas seuls, la masse invisible doit se rendre visible. La masse visible doit se réveiller. Parce qu'aujourd'hui la forme prime sur le fond, remettons tout au même niveau. Les invisibles, montrez-vous, montrez que vous êtes des putains d'humains, montrez votre amour. Les visibles arrêtez de vous cacher derrière de grands étendards qui ne vous ressemblent pas.

A force de vouloir l'égalité, on a oublié une chose : Nous sommes tous différents. Ne plaquons plus notre vérité sur le monde, grattons la croûte épaisse peinte par l'auto-défense et la peur de l'autre.

Humain et fier de l'être.

La vie est un jeu... mais un jeu communautaire - L'un